Cher Marcus, avant tout, je tiens ici à remercier WORKAWAY pour permettre à tout un chacun de vivre de belles rencontres avec ce monde qui vient à nous. Toi, Marcus, tu es venu en Mai, au temps des travaux dans le jardin et du Printemps des poètes. Tu as participé avec bienveillance, délicatesse, ténacité, tel un gentleman. Ce qui te caractérise,
… read more à mes yeux, c’est l’intérêt, je dirais même l’attachement que tu accordes au lieu, aux choses, aux personnes qui s’attachent à toi à leur tour (tous ceux que tu as côtoyés ici me demandent toujours de tes nouvelles) Je tiens à mentionner ton détachement par rapport à l’usage du portable ( pour être plus présent avec nous), ta capacité à t’émerveiller pour les choses simples, à vivre dans la vraie vie, à valoriser tout ce qui t’entoure.
Merci, Marcus, pour les bons repas que tu as régulièrement préparés, pour le jardin que tu as remis en état de recevoir les plantations de Mai, pour les moments consacrés à l’élaboration d’une émission de radio en poèmes et chansons autour du thème du Printemps des Poètes. Nous appliquer ensemble à traduire des poèmes de ton grand-père, Paul Coltman, nous a entraînés dans cette quête du mot, du sens, pour traduire l’intention profonde du poète : une aventure périlleuse et vivifiante… Merci, Marcus, merci, Workaway, Merci pour l’interview des tatoueurs que tu as insérée dans le blog créé par des workawayers
Un dernier détail qui montre bien ton bel état d’esprit : nous sommes samedi 29 mai. Nous allons chez le voisin, Aimé, pour arracher des chardons dans son champ de pommes de terre. Il fait très chaud. Sur le chemin du retour tu dis : « On pourrait continuer demain ». Et nous revoilà à l’ouvrage, le dimanche veille de ton départ.
Je crois bien qu’appartenir à une lignée de poètes fait de toi ce que tu es.
Pour te montrer combien tu as touché les gens de mon entourage, je te transmets un petit présent de la part de l’amie Patricia qui a écrit ce petit texte pour toi.
« Il était une fois un jeune homme qui était arrivé dans notre demeure pour l’ensoleiller. Il avait accouru à notre demande, laissant au bord de l’étang prés Canterburry son blanc destrier. Il avait pour amis Merlin l’Enchanteur et la fée Viviane donc il parvint en nos domaines sans encombres, tel un prince sans couronne. Son séjour fut un bonheur. Toute la contrée s’émerveilla. Le bruit se répandit quant à la présence en ces lieux d’un être magique. Il était paré de toutes les qualités : sa parole était douce, sa compagnie agréable, il était prévenant, sa compassion était sans limites, chaque jour, il s’attachait à accomplir toutes les tâches qui se présentaient à lui. Le temps passa. Les soirées étaient consacrées au jeu des émotions. Chaque carte représentait un aspect de l’âme et l’initiation consistait à jeter à terre les mauvais sentiments qui se brisaient au sol en mille morceaux. Chaque matin, les lutins balayaient la grande salle; il ne restait en ce lieu que les beaux penchants des êtres qui vivaient ici. Un matin, il disparut, nous laissant un message de paix et beaucoup d’amour dans une grande carafe sur la table
Dear Marcus,
First of all, I must give thanks to workaway.com for creating a network which allows for beautiful meetings and connections. Marcus, you came in May, during the time we work in the garden and the Spring of Poetry. You participated in our work with kindness, attention to detail and the tenacity of a gentleman. This is what shows your character, in my eyes, it is the genuine interest, the connection you bring to what you do, the care you show to people which I can see, and their fondness for you. Everyone who you met here asks about you. I want to mention how much I appreciate that you were not on your cell phone all the time, which allowed us to be present with each other. You have the capacity to enjoy the simple things, to live in the moment, and to value everything which is around you. Merci, Marcus, for the delicious meals you made often, for the garden that you prepared so well for planting in May, for the work you did for our radio project about poems and songs. For, “Spring of Poets” we worked together translating the poems of your grandfather, Paul Coltman: we are committed to the true feeling of your words dedicated to translate the deep intention of the poet, a perilous adventure that made us feel alive. Thank you, Marcus, thank you workaway, thank you for the tabooers that you interviewed for our blog.
Here is one more story to show your wonderful spirit. It was Saturday, May 29, and we went to my neighbor’s house, Aimé, to pull thistles out of the potato patch. It was very hot. As we were going home, you said, “Why don’t we can continue tomorrow?” and we did return even though it was Sunday, your last day! I believe that you come from a long lineage of poets which makes you what you are. To Show you how much you have touched the people around me, I would like to share a little present from my friend Patricia, who wrote a little text for you.